Page 55 - Compositions Matthieu Stefanelli
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HYPNOS
esquisses existaient dès 2014, mais pour un très grand orchestre, assez
conséquent.
Puis, Constantin Rouits, chef de l’Opéra de Massy m’a commandé une œuvre
pour orchestre de type Beethovénien. J’ai décidé à cet instant de reprendre
quelques idées déjà couchées sur le papier et de les retravailler sous une autre
forme, avec un autre effectif d’orchestre.
Le titre s’inspire dieu grec, Hypnos, dieu sommeil, car me
suis intéressé aux phénomènes de somnolences, plus exactement de
l’instant où l’on entre dans le monde du rêve, irréel.
Cette pièce en parties (modéré vif lent vif) qui s’enchaînent
avec un bref interlude entre la 2ème et 3ème partie.
"Aux traduire
ce un profond sommeil, lentement et par
essais successifs.
- L deuxième mouvement, "par-delà au-delà" ressemble davantage à un
cauchemar, tension le sommeil qui monte crescendo.
Le 3ème est précédé interlude
mystérieux, tombe partie
suggère quelque chose
d’ambigu, qui pose la question de savoir si ce que nous vivons est réel ou irréel.
- La dernière partie "Émergence silence" est un feu d’artifice final qui
nous l’éveil, musicalement aux
accords répétés du début, symbole de l’éveil.
L’œuvre dans sa structure connaît certains retour, comme des réminiscences, une
sensation de "déjà vu" à la manière d’éléments tournoyants d’un kaléidoscope,
évoquant là aussi le rêve, voir l’absurde. Certains effets d’orchestration, par exemple
irréel, merveilleux. Le langage harmonique, quant à lui, serait polymodal, une
superposition de plusieurs gammes différentes et complémentaires, formant un
total chromatique (les douze sons de la gamme chromatique) .