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                                   Sonatine  pour piano

 

Cette composition a été écrite

 entre 2005 et 2007

 

De nature plutôt intimiste, elle s'inspire d'œuvres issues de trois arts majeurs : la sculpture, la peinture et la poésie.

 

Je ne souhaitais pas simplement les décrire, mais tenter de transmettre le souffle artistique qui émane de ces œuvres.

 

 Dans le premier mouvement, la sculpture de Camille Claudel « L'âge mûr » nous dévoile un vieil homme emporté par la mort, retenu à la vie par une jeune femme agenouillée, comme une sorte de supplication de l'être aimé. Dans les dernières mesures de cette séquence, l'écriture pianistique s'égrène dans le suraigu, comme une sorte d'envol inéluctable et fatal.

 

 Le deuxième mouvement, « Les éternels nymphéas de Giverny », prends ses origines dans les toiles de Claude Monet, et plus particulièrement, celle du jardin à Giverny. L'évocation du pont japonais par les gammes pentatoniques, les chants d'oiseaux imaginaires, les eaux vaseuses et les nymphéas tournant sur eux-mêmes dans le ruisseau, contribuent uniquement à imaginer une sorte de voyage dans un jardin rêvé, plus qu'à décrire ces peintures.

 

 Le dernier mouvement, « ...s'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles... », s'inspire d'un poème de Alphonse de Lamartine – Le Papillon. Il s'agit une nouvelle fois d'un envol, mais plus optimiste que dans le premier mouvement : celui du papillon cherchant la volupté, représentant, par le jeu d'une métaphore, l'humanité. La gestuelle pianistique de cette séquence, issue du contrepoint en miroir, s'apparente à celle du papillon dans des mouvements symétriques.